«On pourrait d’ailleurs résumer tout le dilemme autour duquel tournent ces dessins à la question : être ou ne pas être constipé, c’est-à-dire soucieux de son image, c’est-à-dire coincé. Et d’ailleurs, ce sont les moins coincés qui donnent lieu aux plus beaux portraits… C’est qu’à ce dilemme, les réponses les plus audacieuses s’incarnent dans la réussite de ces personnages décoiffés, débonnaires, lunaires, désabusés, sincères et insouciants, atterrés d’exister, débordant de naturel, curieux de ce qu’ils voient, étonnés d’être ici, presque tristes d’être là dans ce dernier portrait si émouvant d’un virtuose dont la joie intérieure est toute à sa passion du violon.» (à propos des dessins d’Ingres, chapitre 6)
film de la collection GRAND-ART
épisode 03
INGRES : Portraits
arte, 2008, 26 min 14
«On pourrait d’ailleurs résumer tout le dilemme autour duquel tournent ces dessins à la question : être ou ne pas être constipé, c’est-à-dire soucieux de son image, c’est-à-dire coincé. Et d’ailleurs, ce sont les moins coincés qui donnent lieu aux plus beaux portraits… C’est qu’à ce dilemme, les réponses les plus audacieuses s’incarnent dans la réussite de ces personnages décoiffés, débonnaires, lunaires, désabusés, sincères et insouciants, atterrés d’exister, débordant de naturel, curieux de ce qu’ils voient, étonnés d’être ici, presque tristes d’être là dans ce dernier portrait si émouvant d’un virtuose dont la joie intérieure est toute à sa passion du violon.» (à propos des dessins d’Ingres, chapitre 6)